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Les rendements d’échelle

Ils désignent la relation entre la variation de la quantité produite et la variation des facteurs nécessaires à la production On distingue les rendements factoriels et les rendements d’échelle.


Les rendements d’échelle

On distingue trois types :

rendements décroissants

la quantité produite augmente moins vite que la quantité de facteurs utilisée

rendements croissants

la quantité produite augmente plus vite que la quantité de facteurs utilisée

rendements constants

la quantité produite augmente au même rythme que la quantité de facteurs utilisée.

Le progrès technique

Il peut se matérialiser sous deux principales formes :

- Des innovations de procédés

- Des innovations de produits


Le progrès technique a donc des effets positifs sur l’offre de biens et de services.

L’augmentation de l’efficacité des facteurs de production va permettre aux entreprises de produire plus avec la même quantité de facteurs, d’où une hausse de l’offre.


Le progrès technique

L’investissement

Selon Establier (1988) : « l’investissement consiste à financer l’achat d’un bien par l’immobilisation momentanée d’une somme d’argent dont on aspire à obtenir une rentabilité ultérieurement ».


Selon Jorgenson (1996) : « l’investissement est l’engagement de ressources actuelles dans l’attente de rendements futurs et peut prendre une multitude de formes ».


Pour Afriat (1992) : « l’investissement est une dépense qui doit développer la capacité de production, une dépense qui s’accumule sous la forme d’un capital amortissable sur une production future, une dépense qui a une valeur patrimoniale cessible sur le marché ».


Ces définitions précitées montrent que l’investissement est d’abord une dépense.

Lorsqu’on investit, on augmente les dépenses et donc la demande totale. 

En outre, l’investissement conduit aussi à augmenter le capital et donc il agit sur la production (l’offre).


Pour résumer, L’investissement est une dépense consacrée à l’achat des biens matériels ou immatériels qui vont être utilisés dans le processus de production dans le but de générer des profits étalés dans le futur et qui vont être supérieurs à la dépense initiale.


On peut distinguer plusieurs types d’investissement selon deux critères : la nature de  l’investissement et l’objectif recherché de cet investissement.

Classification selon la nature

Investissement matériel

c’est tout bien physique, tangible acquis ou créé par l’entreprise pour servir dans son activité.

Investissement immatériel 

ce sont les biens non physiques tels que les brevets, les logiciels... et aussi des dépenses qui ont pour objectif la génération de recettes au futur, tel que les dépenses de publicité et les dépenses de formations aux salariés.

Investissement financier

son objectif est de générer des profits financiers. Cet investissement peut être soit sous forme des obligations (prêts) que l’entreprise achète auprès des autres entreprises ou sous forme des actions (titres de participation).

Classification selon l’objectif

Investissement de remplacement

appelé aussi l’investissement de renouvellement. Sont objectif est de remplacer le capital amorti et aussi le capital expiré physiquement ou techniquement, pour maintenir le niveau de l’activité de l’entreprise.

Investissement de productivité

appelé aussi l’investissement de modernisation. Son objectif est d’accroître la productivité en introduisant des équipements modernes et perfectionnés.

Investissement de capacité

appelé aussi l’investissement d’expansion. Il a pour objectif l’augmentation de la capacité de production de l’entreprise à travers l’ajout de machines ou de matériels de production ou aussi à travers la création des autres unités.

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