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Comment définit-on la croissance économique ?

La croissance économique se défini selon François Perroux comm est un processus quantitatif qui n’est qu’un élément du développement.

Définition institutionnelle : « La croissance économique est un Processus quantitatif se traduisant par l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues, d’’un indicateur représentatif de la production de richesses d’un pays en termes réel ».


Remarques sur la définition :

➢ « Processus » + « une ou plusieurs longues périodes longues » : il s’agit de considérer l’évolution de l’activité économique sur le long terme, Ainsi l’activité peut-être fluctuante à CT et en croissance à LT si elle est globalement en expansion.

➢ « Augmentation soutenue » : la croissance n’est pas stable dans le temps.

➢ « Un indicateur de mesure de la production de richesse d’un pays en termes réel ».


La croissance économique est mesurée dans une langue période qui sépare deux dates. Entre ces deux dernières, la production n’est pas obligatoirement dans une croissance linéaire. Elle peut connaître des périodes d’expansion et aussi des périodes de récession.


Expansion : phase d’augmentation du PIB de court terme (CT).

Lorsque la variation de la production dans une langue période est négative, on parle de la dépression.

Dépression : baisse du PIB à long terme.


En résumant : La croissance économique c’est l’augmentation de la richesse créée sur le long terme.

Mesurer la croissance économique

L'indicateur utilisé pour mesurer la croissance économique est le produit intérieur brut (PIB). Le taux de croissance de ce dernier nous donne le taux de croissance économique.

croissance économique = (PIBannée n − PIBannée n−1) / PIBannée n−1



Le PIB est la valeur de l'ensemble des biens et services qui sont produits dans une pays spécifique comme le PIB de la France etc ..(y compris ceux des entreprises étrangères). Dans ce sens, on ne doit pas confondre le PIB et le PNB.

PIB = somme des richesses produite par les unités résidentes pendant une année.

PNB = somme des richesses produites par les unités nationales.

On distingue aussi entre le PIB nominal et le PIB réel.

PIB nominal : valeurs courants : on n'a pas enlevé l'effet des prix

PIB réel : valeurs constants, on dit encore « en volume » : on a enlevé l'effet des prix.

Remarque : A ne pas confondre la croissance économique avec le niveau de vie qui égale au PIB / habitants

Modes de calcul du PIB

Le PIB peut être mesuré par trois méthodes. Chacune de ces méthodes est basé sur une approche :

approche offre (ou production), approche demande (ou dépenses) et approche revenu.

Approche offre

PIB = Somme des valeurs ajoutées + TVA + Droits de douanes – Subventions à l’importation

Approche demande

PIB = Somme des dépenses

       = Consommation finale des ménages + FBCF + (X-M) +/- Variations de stocks

Ce mode de calcul permet d’analyser la contribution de chaque composante dans le PIB.

Approche revenu

PIB = somme des revenus primaires distribués

       = Revenu du travail (coût du travail) + Revenu du capital (EBE) + impôts sur la production


Ce mode de calcul permet d’analyser la répartition des richesses créées et les inégalités qu’elle peut engendrer.

Limites du PIB

1ème limite

Pour tenir compte de cela, on calcule le PIB en parité de pouvoir d’achat (PPA) : on convertit les PIB en un standard de pouvoir d’achat.

Exemple (source FMI 2009)

2ème limite

Il est à noter que dans certaines économies (Afrique, Amérique latine, pays de l’Est) ces différentes activités productives précitées, qui ne sont pas prises en compte par le PIB, prennent de grande importance. À cet égard, le calcul du PIB conduit à sous-estimer la richesse créée dans l’économie de ces pays.

3ème limite

Le PIB ne tient pas compte des externalités qu’elles soient négatives ou positives.

Définition d’externalités 

L’externalité ou effet externe désigne une situation dans laquelle l'action d'un agent économique influe, sans que cela soit le but de l'agent, sur la situation des autres agents, alors même qu'ils n'en sont pas partie prenante : ils n'ont pas été consultés et n'ont reçu (si l'influence est négative) ni versé (si elle est positive) aucune compensation.


Ainsi le PIB va comptabiliser positivement des activités qui sont destructrices de bien-être (par exemple, de ressources naturelles), voire même ajouter à cela la richesse créée pour réparer les dégâts occasionnés par cette activité.


A l’inverse, le PIB ne comptabilise pas les externalités positives, par exemple des infrastructures construites depuis longtemps.

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