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 Le modèle IS-LM est conçu comme un équilibre général de grand marché qui permet une représentation graphique des conditions d’équilibre 

L’articulation du modèle 

L’analyse IS-LM découpe l’économie en quatre grandes marches : le marché des Biens et Services, le marché Financier, le marché de la Monnaie et le marché de Travail. Sur chacun de ces marchés en définit une fonction d’offre et une fonction de la demande. 


La condition d’équilibre globale est D = O sur toutes les marchés, comme pour l’équilibre générale il suffit d’avoir n-1 équilibre pour que le n ème soit en équilibre, généralement en considère le marché de travail comme étant le n ème marché car il est indépendant des autres, mais HICKS l’artisan du model IS-LM considère le marché des titres comme étant le dernier marché. 

La Spécification des fonctions

La spécification des fonctions de l’offre et de la demande se fait sur trois marchés : 

A- Le marché des Biens et Services 

O : ⇒ Y = ᵠk° (N) 

D : C = C° + CY 

I = I° + I(r) 

B - Le marché Monétaire 

O : Ms 

D : Md = L1(Y) + L2(r) 

C - Le marché d’offre de travail 

O = NS (w) 

D = Nd (w,p)

 

De ces spécifications on peut déduire :  

- La fonction de production fait dépendre la production ou le revenu (Y) exclusivement du volume effectif d’emploi (N) le capital (K°) étant fixe.  

- La fonction de consommation fait dépendre la consommation courante du revenu globale 

- L’accroissement de la consommation (Δc) est proportionnel à l’accroissement de revenu selon le coefficient compris entre 0 et 1 ; c ϵ [0,1]  

- La fonction d’investissement se découpe en investissement public I0 et en investissement privé I(r)  

- L’offre de monnaie Ms est exogène car elle dépend des décisions des autorités monétaires, en courte période il est stable 

- La fonction de demande de monnaie se décompose en une demande de transaction qui est proportionnel au revenu (L1), et une demande spéculative liée au taux d’intérêt (L2)  

- L’offre du travail : dépend du salaire nominal celui-ci étant fixe à court terme  

- La fonction de demande de travail (N0 ) repose sur le postulat marginaliste de l’égalisation de la productivité de facteurs et leur rémunération. 

Représentation graphique


le modèle IS – LM

Ce schéma se vue comme représentation de l’équilibre keynésien dans la mesure où il admet l’existence d’un chômage involontaire. 

Appréciation du model IS-LM 

Le modèle IS-LM est supposé représenter l’équilibre macro keynésien, il a était popularisé par Hansen et Samuelson cette édifice à fait l’objet de deux catégories de critiques, la première provient de la famille néo-classique et la seconde est de l’œuvre des keynésienne. 

Les critiques internes 

Sans remettre en cause le model, ces critiques contestent la spécification des grandes fonctions macroéconomique. 


Pour les néoclassique pures notamment Patinking :  

- l’épargne ne dépend pas du revenu mais du taux d’intérêt on aura donc S(r) et non pas S(Y), la condition d’équilibre S(r) = I(r) ce qui exprime l’équilibre sur le marché des Financier ;  


- La demande de la monnaie dépend du revenu uniquement et non point du taux d’intérêt (équation de Cambridge) Md = kpy ;  


- L’offre du travail est fonction du salaire réel et non du taux de salaire nominal. 


On remarque ainsi que l’équilibre global est obtenu par substitution du marché des capitaux au marché des biens et services, d’un autre côté les équilibres sur le marché des capitaux et sur le marché de la monnaie s’établissent indépendamment des autres marches. 

Les critiques radicales d’IS-LM 

Il provienne essentiellement du courant keynésien qui considère le modèle ISLM comme un pseudo d’équilibre Walrasien et qui ignore la théorie keynésienne de la demande effective. 


Pour ce qui est de la mauvaise représentation de l’équilibre Walrasien le modèle IS-LM suppose l’équilibre indépendant des marchés alors que l’approche Walrasienne est basé sur l’interdépendance des marchés, en remarque d’ailleurs que les quadrants sont mis bout à bout de façon artificielle. Quand à l’ignorance de la théorie keynésien de la demande effectif, l’équilibre de sous-emploi keynésien est obtenu non pas par les marchés et les prix mais par les anticipations des entrepreneurs. Le point d’équilibre sur chaque marché est obtenu en dehors du marché, c’est ce qui fait sa stabilité.


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