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 Milton Friedman fait partie de l’Ecole de Chicago. Dans son ouvrage «Capitalism and Liberty » (1962), il explique que dans une économie de marché, la réduction de rôle de l’Etat est la seule manière d’atteindre la liberté politique et économique. 

L’approche macroéconomique du chômage a été basée sur les analyses empiriques, toutefois les théoriciens néoclassiques vont essayer de montrer que la macro à des fondements micro-économiques concernant la fonction d’offre de travail. 


L’approche néo-classique va essayer de montrer que le chômage est imputable à l’offreur de travail et non pas à la firme. 

La courbe de Phillips 

Phillips a étudié le chômage en grand Bretagne en 1861 à 1957 en liant le taux de chômage au taux d’accroissement du salaire nominal, il a pu constater un cycle d’une dizaine années ce qui permet d’avoir la boucle suivante :


La courbe de Phillips

L’ajustement linéaire permet d’obtenir une courbe décroissante appelée la courbe de Phillips de cette relation de Philips on aboutit à la relation inflation/chômage, deux hypothèse sont nécessaire toutefois.  

  • 1ere la répartition des salaires et des profits est (cte) ⇨ WL/PQ = Cte  
  • 2eme la productivité moyenne du travail s’accroit à un taux (cte) Q’/Q - L’/L = k 

On déduit alors que W’/W = P’/P + k et comme W’/W est la fonction de la demande alors f(u) = k + P’/P. 

En réalité la courbe de Philips n’a pas d’ambition théorique se sont d’autre auteur qui vont lui donnée des prolongements. 

Les développements de Lipsey 

Le raisonnement de Lipsey va se faire en deux étapes :  

  • 1ere étape : conformément à la théorie de l’équilibre ; la flexibilité du taux de salaire permet le rétablissement de l’équilibre sur le marché du travail. 
Les développements de Lipsey

Alors w’/w augmente si Ld > Ls 

w’/w diminue si Ld < Ls 

  •  2eme étape : hypothèse de Lipsey (théorème de la baignoire), si le nombre de chômeur est positive alors Nd – Ns > 0, ce stock enregistre des entres et des sorties.

Soit Q le nombre d’entrée (c’est le nombre de personnes qui quitte volontairement leur travail).


Soit T le temps moyen entre deux entrant, si chaque chômeur reste T en chômage le flux de sortie sera égale à 𝑄 = (Nd – Ns)/T 


Nd – Ns = Q .T  ⇒ f(u) = Q .T 


Lipsey considère que le chômage s’explique par le temps moyen d’attente et le nombre de personnes qui quitte volontairement leur emploi. 

Les fondements microéconomiques de la relation de Phillips 

L’enjeu de cette tentative est de montrer que la responsabilité de chômage macroéconomique incombe à l’offre de travail, pour le montrer Lipsey va fournir une explication microéconomique de la boucle de Phillips moyennant un certain nombre des hypothèses. 


H1. il n’y a pas un marché unique de travail mais plusieurs micros marchés ; 

H2. sur chaque marché il existe une courbe de Phillips ; 

H3. les taux de chômage sur les différents marchés évoluent différemment. 

Il se fait alors d’agrégé les différents micromarchés pour obtenir la courbe de Phillips. 


Si en prend que deux micromarché la boucle de Phillips prend la forme suivante :

 

Les fondements microéconomiques de la relation de Phillips

En période d’expansion les trois marchés (deux micro et le globale) se situe au point 1. 


Comme le marché agrégé est la moyenne arithmétique des deux marches agrégées se situera au point 2. 


En cas de dépression les trois marches passent tous par les points 3, 2, 4,5 ce qui nous donne un semblant de la boucle de Phillips. 

La courbe des monétaristes 

La stagflation qui a caractérisée les années 70 à remit en cause les implications de la courbe de Phillips. 


Friedman et Phelps considère que l’erreur théorique des partisan de la courbe de Phillips celle qu’il raisonne en salaire nominale alors que c’est le salaire réel et les anticipations qui influence l’offre et la demande de travail. 


D’où la fonction de chômage f(u) = W – 𝑃 ̅ 


A long terme lorsque les anticipations des salaires ont pu s’adapter à l’évolution réelle nous auront P = 𝑃 ̅ ⇒ W - 𝑃 ̅= W – P 


La progression du salaire réel doit être égale au gain de la productivité c.-à-d. W - P = Q 


Alors la courbe de Phillips devient : P = 𝑃 ̅+ f(u) - q

En conséquence lorsque les anticipations égale à l’évolution réel des salaires, le taux de chômage n’est plus relie qu’à la productivité : f(u) = q 


Il existe alors un chômage naturelle u* qui est atteint à long terme, autrement dit la courbe de Phillips traduise des phénomènes transitoires, car à long terme cette courbe devient verticale. 


La courbe des monétaristes

La relecture de la courbe de Phillips par les monétaristes entraine des implications théoriques et politiques.

Sur le plan politique 

La politique conjoncturelle est efficace pour réduire le chômage ; si le chômage naturelle situé au point A est jugé trop élevé et que le gouvernement procède à une politique de relance (augmentation des salaires) le taux de chômage va baisser pour se situé au point B, mais à long terme la hausse des prix va faire en sorte que le salaire réel baisse, en revient alors au chômage naturel A’. 

Sur le plan théorique 

C’est l’inflation qui influe sur l’emploi et non pas l’inverse, de même que selon ces théoriciens il n’est pas de chômage involontaire.

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